mercredi 6 mai 2009
HERBE EN ZIK 1 MAI 2009
Après bref lecture du programme, la journée du vendredi ferié placé sous le signe du rock semble toute choisit.. Pas que je suis radin, juste que je suis étudiant et que mes goûts se portent plus vers le Rock N'roll... Tant pis donc pour Emir Kusturica qui passe le lendemain! Je décide donc de partir à l'aventure accompagné de ma copine... en y allant assez tôt pour profiter de tous les groupes.
Jack And The Bearded Fishermen:
J'avais déjà vu au Passagers du Zinc et je me demandais bien ce que ça allait donner sur une scène de festival... j'vous fais pas de dessin, Jack And The Bearded Fisherman c'est le genre de groupe qui s'écoute dans une petite salle pue-la-sueur!
Les jurassiens font en effet dans le rock stoner bien burné... pour mon plus grand plaisir étant donné que j'affectionne tout particulièrement se style musical. Difficile de jouer à cette heure là, seul les premiers arrivants écoute la musique d'une oreille: se mettre dans l'ambiance en engloutissant un jambon beurre n'aide franchement pas la chose.
'Fin bref j'avais adoréé au PDZ inutile de dire que j'ai tout autant apprécié ici. JATBF pose toujours ses gros riffs qui tâche, et remplit habilement son contrat dans le sens où la musique y est ultra efficace. On notera l'ajout dispensable et too much du synthé depuis quelques concerts avec un intérim (de l'excellent groupe Membrane) en guise de batteur. 1 chansons, puis 2, puis 3 ...Les copains de The Irradiates rejoignent la petite bande pour faire les choeurs sur une reprise des Hellbats! Sympa!
Dans la liste des reproches on retrouve les même que j'avais pu faire durant le dernier concert, pas que je suis un vieux con mais c'est souvent la même recette qui est utilisé sur plusieurs chansons. Grossomodo on a très souvent les mêmes break pour relancer les riffs principaux de plus belle. Si ce procédé reste ultra efficace sur quelques chansons, arrivé à la fin du set il faut avouer qu'un brin d'originalité est la bienvenue. Chose faites avec la dernière chanson qui ne déçoit franchement pas avec son riff ultra bluesly qui permet de relancer le shmilblick et de finir en beauté. Le guitariste joue le tout avec avec un flegme extraordinaire, du très lourd! Mais c'est déjà la fin, dans une ambiance bizarre, il faut l'avouer... ça aurait sùrement eu une toute autre saveur si la bande aurait jouer vers minuit mais tant pis. Reste que c'est vraiment très bon pendant l'apéro.
PS: J'ai appris par la suite que la petite bande partageait une date avec Karma to burn à Limoges: il n'y a donc aucune exuse pour ne pas allez les voir!
Black Bomb A:
Je ne m'étendrais pas sur Black Bomb A, j'ai écouté ça une petite partie de mon époque collège et je ne les avais jamais vu en live.. BBA c'est le genre de groupe qui a eu ses belles heures il y a quelques années pendant la vague de groupe métal FR (tripod, watcha, Eths et compagnie...).... et puis nada.Entre les djeunz de 13 ans aborant fièrement leur bracelet à pique et le chanteur qui fait du kung fu dans le vide j'avoue que je n'ai rien vu durant ce concert de franchement emballant... J'm'étendrais pas sur les clichés usés encore et encore "TOTAL RESPECT BESANCON!" ou les trucs du style "J'vois qu'vous êtes chanmés ici vous fumez à donf de la weed!". Tout est fait pour excité nos true rebelle qui sont franchement fin chaud au moment où l'un des chanteurs sépare la fausse en deux. Marrant à regarder, reste que j'ai bien aimé quand même "My Mary" et une chanson-dont-je-ne-sais-pas-le-nom. Reste que leur métal me parait très fade - peut être parce que je me suis lassé du style- Je suis pourtant encore pas mal friand du g enre, mais non... leur riffs archi entendu balancés à toutes les sauces ça ne passe plus chez moi, encore moins quand le groupe arbore fièrement cette attitude faussement rebellz de la société. Dans le style, je dirais que Gojira ça a quand même plus de classe et de recherche... mais les goûts, les couleurs...
Cocoon:
Après avoir engloutis un kebab, rien de mieu que la musique de Cocoon pour se relaxer et digérer.
The Elderberries:
La bonne suprise (pour ma part) de la soirée... j'avais écouté leur nouveau skeud d'une oreille sur myspace pour me faire une idée. J'avais apprécié mais sans plus,
Buena Vista Social Club:
Unconmen From Mars:
(EN CONSTRUCTION)
mercredi 7 janvier 2009
Chronique Express: Russian Circles - Station
[Note : Le temps pour moi d'inaugurer les chro' (et non les Kro) express, sorte de mini-chroniques pour petit groupe moyennement connus. Cela ne veut pas dire que c'est une poubelle, non non c'est bien des groupes de grandes qualités. Cela me permettera d'essayer de vous faire découvrir de nouveaux genres, de nouvelles ambiances, de nouveaux noms pour ceux qui méritent vraiment de se faire un trou dans les charts ou dans vos têtes. [Note]

Un trio,basse/guitare/batterie. Le groupe met volontairement le chanteur au rang de chômeur pour en faire une mixture sonore uniquement instrumental qui baigne, pour situer, entre le post-rock et le post-metal . Après écoute on pourra les rapprocher de Pelican, Mogwai ou autres mais Russian Circles peut ressembler parfois plus à un groupe telle que Mastodon de part dans ses riffs et d'autre part son approche du jeu. Ce qui rend le tout assez comestible et un peu différent des autres pointures. Enfin"différent", pas tellement non plus pour un genre comme le Post Rock plutôt à la mode chez les puristes où l'originalité est de mise... dans ce cas là en faites c'est surtout la faute aux chansons, qu'on pourra diviser en deux catégories. Les ambiances calmes et les moins calmes pour résumer. Vous êtes pas plus avancer je suppose? J'ai juste. Dit comme ça, c'est un tri bien simpliste je vous l'accorde mais vous verrez, tellement vrai avec se groupe.
Il n'y a qu'à entendre Campaign qui ouvre l'album, chanson dans la pure veine de Mogwai (pas mauvais, pas exceptionnelle non plus cela dit) et entendre Harper Lewis enchainer direct après avec des guitares bien saturés et des gros riff lourd pour se convaincre de l'homogénéité qui émane de l'album. Les chansons sont sympas, pas transcandante non plus.Bonne malgré tout gràce à une guitare supplanté par bon batteur et un bassiste habile. C'est même des musiciens talentueux, il n'y a qu'à entendre les nombreux break à la batterie et le son oppressant de la basse (même si on a entendu mieux je vous l'accorde) pour s'en convaincre. Un bon coup de poing dans la face.
On zappe direct vers la 3èmes chanson où Russian Circles continue d'envoyer le pâté sur Station single éponyme du groupe (une de mes préférés je l'avoue) gràce a une partie avec un riff dévastateur et une fin plus apaisante.Froid, beau, metallique à souhait pas pour rien que les musiciens on choisit la Russie et le régime Ex-soviétique ( source d'inspiration pour nombre de groupe) en guise de nom et d'artwork...
Versus (la suivante) est dans la droite ligné de cette fin: joli et tranquille, à vrai dire on se demande ce qu'on va nous réserver, une chanson pour se reposer les oreilles pas plus.
"Le calme avant la tempête" (déciment la marque de fabrique du groupe) diront nous, est encore valable ici avec Youngblood qui est clairement ma chanson préféré. Mélodie entêtante en guise d'intro, monté en crescendo vers un riff magnifique. Le milieu de la chanson redevient plus raisonnable, mais pas franchement pour longtemps, puisque le final lâche les chevaux avec un son clairement heavy. Jouissif!
Mais c'est trop tard c'est déjà la fin. Xavii conclut l'album de la plus belle des manières, comme il a commencé: dans la droite quiétude de Campaign. Avec surement une des musiques les plus mélancoliques du trio, ici pas d'ambiance Dark non non, juste une chanson épuré de tout, une chanson vrai... une chanson très belle dans la pure tradition post rock. Rien à voir avec Versus, qui est beaucoup plus commune. C'est ici que je vous quitte aussi.
Tiraillé entre la beauté qui émane de Russian Circles et la puissance, on y trouvera chacun son compte. il ne reste plus qu'à souhaiter au groupe de faire son petit bonhomme de chemin . Le pire serait sombrer dans le presque-anonymat après quelques années de parcours comme c'est le destin d'un paquet de groupes actuel... A part deux chansons (Campaign, Versus) en déça des autres, on est globalement enthousiaste à l'écoute. Reste qu'il manque encore un peu de maturité au groupe pour sortir des compositions qui les fasse sortir du lot.
15/20
Mister J
Liens/Chansons: http://www.myspace.com/russiancircles
dimanche 4 janvier 2009
Chronique Metallica: Death Magnetic

Ah Death Magnetic...5 ans...5ans qu'on l'attendait après un opus nommé St Anger très contestable, et un documentaire nommé Some Kind the Monster (néanmoins très interessant) qui présente les membres du groupes au bord de la rupture... on était en droit de craindre le pire.
St Anger a en effet dérouté pas mal de fan: Son de caisse clair sorti du garage du voisin, envolé lyrique de James Hetfield franchement dispensable, solo inexistant (un blasphème pour tout fan de Metalloche qui se respecte !) et des riffs qui sonnent l'indus voir le néo à plein nez. Le tout aurait pu donné un résultat original et destructeur, mais non rien n'y fait, on ne reconnait pas les papys du Metal (même si c'est vrai qu'on ne pourra pas leur reproché de ne pas avoir évolué avec leur temps). Une sorte d'album de la remise en question donc, avec une cure de désintox à la clef pour James Hetfield et pour le meilleur une embauche du très bon Rob Trujillo à la basse. Les mets vont pouvoir se mettre au travail.
La suite vous la connaissez Death Magnetic sort, il est là tout chaud entre mes mains et on peut le trouver dans tous les bons magasins de pâtés pour ceux qui ne se seraient pas décidé. C'est donc avec un certains scepticisme qu'on met "play", on y attend pas grand chose, mais un petit quelque chose quand même. Je suis pas vraiment fan, mais après des albums culte comme Master of Puppet on est endroit d'attendre le meilleur. Pour ne pas faire durer le suspence facon mauvaise série B je le dis tout de suite, l'album est une excellente surprise. Première chanson pour s'en convaincre (That Was Just Your Life) exit le très contester Bob rock à la prod, bonjour Monsieur Rick Rubin et ça s'entend. Bon son, gros riff, chant saccadé vicéral, une sorte de maillon faible entre Ride The Lighting et le Black Album. La chanson en elle même est pas mauvaise. On a même le plaisir d'entendre un solo de Monsieur Hammet, ça faisait longtemps! Un bonhomme qu'on entendra même beaucoup au fil de l'album: sur le papier ça le fait ... enfin je le dis d'avance juste sur le papier. En effet le Monsieur nous a habituer à franchement mieu: wha abusive, solis brouillon qui n'en finit pas. S'y cache seulement une ou deux pépites de solo là dedans mais c'est tout. Bon on va pas cracher dans la soupe, vu que ça fait plaisir quand même. Depuis le temps qu'on en réclamait...
Pendant l'écoute trois ziks sortent du lot. On commence par le tube/single du groupe, The Day That Never Come. Très proche au niveau de la structure de "One", c'est une sorte de ballade qui finit par un final explosif franchement très appréciable. Il y a un petit côté de l'album St Anger là dedans, certains diront que c'est du vus et revus ( et donc bien plat) moi j'aime bien.
Mais on passe direct à ma préféré avec All Nightmare long: tout droit sorti du ventre de Slayer avec une intro dantesque et des riffs excellent. Le chant est très bon lui aussi, James Hetfield s'arrachant les tripes sur le Refrain qui est, il faut le dire, une sorte d'hymne au Headbang. Certains diront qu'elle ressemble un peu à The Judas Kiss, chanson tout aussi bonne mais je les met sur le même pied d'estale avec son riff qui sert de refrain destructeur qui je pense est le meilleur de tout l'album avec ce petit côté dark (ah cette fin!) pas vilain du tout. Énorme.
On peut classer (vu que je suis bien parti pour classer) aussi les ziks "juste" bonne, mais "bonne quand même" . On peut parler directement de The End Of The Line et Broken Beat And Scarred que je mettrais ensemble: les deux se ressemblent en effet pas mal et sont toutes aussi groovy. Une sorte de mélange d'influence de ces dernières années, j'adore mais il manque un petit truc pour qu'elles soit vraiment excellente, elle reste néanmoins très efficace. On peut sentir aussi ce mélange là dans l'instrumental (Suicide and Redemption), la marque de fabrique des Mets au début de leur carrière. Pour ceux qui s'attendent à du Call Of Chtulu ou Orion, passez vite votre chemin, exit les ambiance à la lovecraft on a droit à un morceau dans la ligne droite du stoner (genre dont je suis très friand) avec un solo pas mauvais du tout. Le tout s'enchaine très bien, avec des riffs gras pour parsemer le tout. Bien mais pas culte du tout.
J'écoute donc tout ça avec attention, mais mes oreilles ont du mal à tenir le coup 74 minutes pour 10 chansons, vous voyez le tableau d'autant plus que pas mal de passages nous tiennent en haleine...et forcément c'est en arrivant à la fin de l'album que je commence à le ressentir. Certaines musiques s'étirent vraiment en longueur et c'est assez éprouvant donc je n'hésite pas à faire impasse sur certaines chansons (Je suis donc sans pitié?). Dans un premier lieu j'esquive rapidement Unforgiven 3, les deux premiers Unforgiven ne m'avait pas franchement séduit, mais le baroudeur Hetfield avait annoncé du piano et du violon dans celle ci... chose inédite pour un groupe comme Metallica. Je ne suis pas contre cela, ça aurait pu même être une franche réussite... mais non c'est niais ça ne passe pas et c'est juste bon pour MTV. On pourra parler aussi de Cyanide, avec Rob Trujillo qui y tient une place importante, la chanson est moyenne, le début présageait pourtant du lourd (!) mais on a vite l'amère impression d'être mener en bateau et de se faire semer dans une tonne de riffs crapuleux. J'arrive ensuite à la petite dernière de la liste My Apocalypse qui me donne une impression franchement bizarre, comme si le groupe avait voulu s'auto caricaturer au niveau de la structure des morceaux et du chant...Mouais... En résulte quelque chose d'assez marrant, même si certains trouveront la chanson bonne. Fin de L'album, et même après plusieurs réécoute j'en reste pas moins satisfait.
Un retour qui présage donc du bon pour la suite, l'album a vraiment pas mal tourné dans mon lecteur. Tout portent à croire que les mets sont de retour, même si les défauts cités ci dessus font parties des ombres au tableau. Il faut bien se dire aussi que le groupe a vieillit, que les vouloir autant en forme que dans les années 90 relève un peu de l'utopie, même si certains veulent l'espérer encore. Pour moi c'est quand même une bonne note, mais peut on noté franchement un album? C'est plus une ordre d'idée pour vous encouragez à l'écouter en ayant en tête malgré tout que le groupe a perdu un peu de sa rage et de son esprit juvénile, vous dire qu'ils ont changés voilà tout. Reste du très bon et du moins bon,ça vaux bien plus en tout cas que Load, Reload et St Anger... mais peut être pas un Master Of Puppet c'est clair.
16/20
Album conseillé par Monsieur J
Syd Barrett

Le lycée
L'Education Nationale a pris un malin plaisir à regrouper ses singes savants en différentes catégories, comme pour aider les parents d'élèves et nous-mêmes à s'y retrouver un peu plus dans cette vaste garderie.
Le S:
Le spécimen S, qu'on appellera par pur hasard Kévin ou Marie-Charlotte (si c'est une fille), est une des majorités des lycées. Les professeurs (et autres parents cons) aiment les appeler "l'élite", histoire de flatter leur égo minable, à tel point qu'un nombre incalculable de gens s'en sont persuadés, de nos jours "La S? Voie roy-ale ma fille!".
Mais au fond, ils le savent, derrière cette épaisse couche de gras et d'acnée se cache un génie incompris. Qui aime, entre les devoirs de Chimie et d'SVT, faire un petit World Of Warcraft en cachette (faut bien se détendre un peu!). Pis quand le génie est vraiment trop incompris, il aime pester contre la gent féminine "Les filles! Pfou j'ai pas le temps avec mes études!". Malgré tout il apprécie une branlette bien mérité devant des extraits porno polonais de 2 minutes avant d'aller (enfin) au dodo. Demain il pense à la tête des autres quand il corrigera l'exo de trigonométrie au tableau en se marrant d'avance, les ignares ils vont en prendre plein la vue !
Dans cette optique, le S est assez facilement repérable, la tâche étant encore plus facile grâce à une nouvelle race de S snobinard qui sévit ces dernières années. Pour les reconnaitre il suffit de stationner dans un couloir, et attendre 2 minutes (en général ça suffit largement). Si vous voyez des branleurs passer avec une vestes ringarde façon BTS commercial et un pot de gel Vivel Dop vidée sur la tête: c'est bien eux... Souvent rejetés ou traités de "bourge laule" durant le collège par ces ignares de singes non-savants (voir ci dessous, STG), ce genre de pourris profitent du lycée pour se regrouper ou former des colonies avec d'autre nerds de leur espèce. Une facon de se donner du baume au cœur, lors des dures révisions d'hiver. En somme, des Jean Sarkozy des lycées. Ils se sont retrouvés en S souvent poussés par papa, maman. Ben ouais dans un repas de famille ça fait toujours plus classe. Comprenez donc qu'ils n'hésitent pas à le crier sur tous les toits, en cachant leur 6 de moyenne générale (quand même).
Pour finir le S déteste toutes les autres filières : les STG et autres "techniques" étant leur bête noire. CAP? Connait pas, ah si mais il en faut je crois pour pouvoir faire le sale boulot dans l'entreprise de papa.
On les trouve en cours bien entendu (de maths si possible), ou planqué entre deux livres près du CDI. C'est d'ailleurs les seuls avec les L a aller chauffer les places de la bibliothèque. Pour les autres (et particulièrement les STG), il é bi1 entendu nul 2 lir. Plus tard, on les retrouvera en train de moisir dans des études interminables arborant fièrement leur petite mallette Gucci en fac de médecine ou de maths (au choix).
La(le) L:
Le L ou si j'ose dire "la" L est un peu moins répandu. Oui, car avant tout chose, la classe de L est majoritairement remplie que de filles. 47 nanas, 2 mecs (dont un homosexuel), voici les statistiques qui reviennent le plus souvent... 2 mecs malgré tout, au bonheur de l'unique quidam hétéro des 2 qui va prendre un malin plaisir à profiter de la seul heure de gloire de sa vie. Car ouais, c'est un peu Koh Lantah faut pas croire, les pauvres, il n'y a qu'un seul bout de beefsteak donc la viande peut être abimée ou pas très appétissante, quand on a faim ça fait quand même l'affaire. Il va donc s'en donner à cœur-joie en se tapant les plus belles gonzesses du lycée. Le concept s'appliquant également (je le précise) aux classes de SMS, comme ça pas de jaloux.
Là encore, le L est reconnaissable, c'est bien entendu le seul à oser arpenter le lycée avec une veste achetée dans un sombre festival népalais ou (au choix) avec un vieux T-Shirt Nirvana délavé commandé fièrement sur "goeland.fr". Car oui, le L et le look ça fait deux, devenant ainsi la risée des autres élèves (et autres abrutis de STG qui squattent au milieu des couloirs). Mais eux s'en foutent, ils le savent, un jour ce sera au tour de Besancenot, et il fera le ménage (Swiffer peu retourner dans son armoire). Du coup, ils refont le monde, planqués dans la cour du lycée en roulant fièrement un marocco posés sur leur livre à lire de 687 pages, souvent avec une kro dans le sac (mais chut ça faut pas le dire).
Hé ouais ils peuvent se le permettre, car ce sont des Artistes avec un grand A. Peintre, Photographe, Batteuse dans un groupe de Ska ou Poète j'en passe et des meilleures... ils ont cette intime conviction de percer un jour dans le milieu, alors que leur place sera sûrement à chauffer les ponts avec du mousseux. On les aime quand même bien, alors on ose pas leur avouer qu'ils n'ont aucun avenir (Ben ouais t'as déjà vu en France un littéraire avec de l'avenir?). Tant pis, eux sont persuadés que oui... plus tard on les retrouvera lors d'une rencontre fortuite à vendre des tournevis au rayon bricolage de Bricomarché, ou alors en tant que prof d'histoire syndiqué pour les meilleurs.
Le ES:
L'ES un type un peu passe-partout, façon Fort Boyard. Ils arrivent à se fondre dans la masse assez facilement. Ils n'ont généralement pas fait S à cause de "l'ambiance tu voOua", même si, au fond, à la base ils sont bien trop cons pour y aller. Y'avait aussi la STG comme choix, mais laissez-les rire, là bas c'est la poubelle ! Eux savent qu'ils valent bien plus que ça, que les S sont des geeks et qu'eux c'est pas des rigolos. L'ES est donc souvent là pour se prouver quelque chose, même si, la plupart du temps, ce sont des idiots congénitaux ; on le laisse donc souvent gentiment dans cette illusion. Du coup on les voit passer dans les couloirs, toujours à se plaindre ou se vanter de la "surcharge" de travail qui les attendent le soir après les cours : "J'en peux plus, je sors de 17 h d'interro d'éco", "J'ai révisé 47 heures"... il n'est pas rare de les voir squatter les escaliers à regarder une dernière fois la date du traité de Maastricht avant la big interrogation d'Histoire en suant tel Dominique Farougia. Quand vous vous moquez d'eux gentiment ils aiment vous ressortir leur speech "Kwa! Mais qu'est-ce tu crois nous on s'en branle pas de notre avenir tu vua!". Alors que c'est souvent ce genre de sous-espèce qui va pourrir dans les facultés, et pourrir ensuite à HEC pour enfin finir à pourrir avec un métier minable. Des futurs VRP, qui aiment étaler leur réussite partout et qui se nourrissent de l'admiration des autres "paske tu vua lui il est chef" alors qu'ils sont tout aussi minables que vous et moi (enfin pas Mimi Mathy quand même). Il n'est pas tâche aisée de les reconnaitre physiquement: on peut leur avouer cette qualité d'être des Monsieur-tout-le-monde. Enfin presque, il n'y a qu'eux pour placer le mot "éco" toutes les deux phrases, et d'abord éco quoi? Economie? Ecologie? Eco plus? Le mystère reste entier.
La STG:
Véritable fourre-tout du lycée, où se cotoient alcoolique, jeune fille remaquillée façon voiture volée, kaillera du dimanche et autres réfugiés soviétiques. La STG est une vaste poubelle, où aucun "élève" ne se ressemble et n'a de point commun à part peut être celui d'être un gros glandu première classe. C'est bien la seule filière où les élèves peuvent s'accorder des RTT bien mérités, après une sieste en Histoire-Géo et une autre en Comptabilité. C'est simple : le STG, quand il a cours, n'y va pas ; et quand il en a, il préfère squatter les couloirs pendant des heures même s'il n'oublie pas de préciser que cé tro la GalèR tu VuA le BaHu. Dans cette optique ils sont incontournables dans les escaliers, WC, issue de secours, cage d'escalier, poubelle, coin fumeur (évidemment) et autres ... tout y passe pour le malheur des fidèles travailleurs de S ou ES. La plaque tournante étant le foyer, terrain de jeux idyllique à nos fourbes d'STG qui feront tout pour se faire remarquer tel des vaches sodomisées par Corbier. Il n'est pas rare de les entendre beugler ou de faire chier le plus simplement du monde les autres singes, à l'aide de musique sortie tout droit des plus belles fosses septiques. Matt Pokora, Cheb Mami, Tokio Hotel, Laâm, David Vendetta ... tout ce que les pires radios n'ont pas voulu passer en boucle : sur les portables de ces jeunes incrédules qui n'oublient pas de mettre le son à fond pour en faire profiter tout le monde. Car oui, le STG est très partageur, il aime demander l'heure en criant ou rigoler en claquant des mains tel des otaries de Marineland. Des grandes gueules, qui n'hésitent pas à hypothèquer leur carton pour avoir l'habillement du parfait con qui va avec. En effet, le STG se destine à des études courtes (BTS) avec l'espoir secret d'être le Omar Harfouche de demain. Il ne lésine donc pas sur les moyens : Costar fasheune, Gomina au rabais et Lunettes de soleil même quand il fait nuit pour les garçons ; Maquillage de série B, Sac à main (t'as déjà vu une fille de STG avec un sac de cours toi?), et Tailleur pour les filles. Tout dans le clinquant, le ridicule sans que personne ne les prévienne, les laissant ainsi dans l'illusion qu'ils sont beaux, irrésistibles et très intelligents. Dans la réalité à vrai dire on les croirait échappés du zoo de Vincennes ou exclus du carnaval de Rio mais c'est un secret de polichinelle. Au milieu de ce vaste merdier, et comme si ce n'était pas suffisant, il reste toujours d'éternels paumés de la vie qui ramènent un peu de chaleur pendant les longs mois d'hiver: Whisky avant d'aller en cours, Vodka pour fêter l'anniv' du frère de Maurice, Pastis pour réanimer celui qui aurait eu le malheur d'aller en cours d'Histoire. Un vaste programme dirigé par quelques alcooliques et autre joyeux sheps qui se sont fourrés là dedans sans trop rien y comprendre et sans y capter quelque chose un jour en fait. A la fin de l'année, l'Etat donnera fièrement à tout ce beau monde le baccalauréat, qui n'aura même pas eu besoin de réviser (ou la veille pour les meilleurs d'entre eux). Plus tard, le STG continuera sur sa lancée avec des études courtes, (comme si même l'Education Nationale voulait s'en débarrasser) pour finir enfin à moisir derrière un bureau ou dans une réunion miteuse de Gestion des Ressources Humaines.
Monsieur J

Jeune, 18 ans, Vesoul, elle, rock, guitariste, fan de musique, athlète en mousse, converse, Virgin Bitches, voyou, Hendrix, stoner, rétro, Besancon, les Simpson, Stoner, pralinée, faignéant, kebab, punk, facebook, baroudage, fiat punto du bonheur, cuvée du patron, grunge, Echenoz City, The Teenage Riots, écrire, ceinture Ramones, fac de lettre, South Park, Syd Barret, Telecaster ( à vous de compléter la liste)
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